Cette étude publiée dans Science le 30 novembre 2018 fournit la première boite à outils expérimentale pour étudier l'existence de cultures animales, ouvrant ainsi tout un champ de recherche.
Bien que le processus culturel soit souvent considéré comme l'apanage de l'humain, l'existence de variations comportementales persistantes non imputables à des variations génétiques ou écologiques chez des espèces de primates ou d'oiseaux suggère fortement l'existence possible d'une transmission culturelle chez un certain nombre de vertébrés. Pour la première fois chez des insectes, des chercheurs du laboratoire Évolution et diversité biologique (CNRS/UT3/IRD)1, du Centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/UT3) et leurs collaborateurs internationaux ont montré l'existence de tous les mécanismes conduisant à la transmission culturelle.
Les drosophiles, aussi appelées mouches du fruit, sont connues pour leur capacité à apprendre et imiter les préférences sexuelles de leurs congénères après avoir observé leurs accouplements. Mais cette transmission peut-elle être considérée comme « culturelle » ?
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